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Aider les territoires et les clubs. Mettre fin à la technocratie et au despotisme

La réforme territoriale de 2015 a été un bouleversement pour un certain nombre de territoires. Après la mise en place des Ligues et des CID, un groupe de travail avait été mis en place par les dirigeants actuels de la FFAAA pour proposer des statuts de CID et mieux définir l’articulation entre les Ligues et les CID. Ce groupe, composé de personnes aux compétences et fonctions variées s’est réuni trois fois entre novembre 2022 et février 2023, puis plus rien…

Plusieurs présidents de Ligues et de CID ont été contactés début 2024 par le président fédéral qui souhaitait créer une commission au sujet de l’organisation territoriale et leur demandait de participer.

Une commission aurait été mise en place en mai 2024. Un certain nombre de personnes, invitées à rejoindre cette commission au départ, n’ont finalement pas été conviées. S’agit-il d’une sanction pour ne pas avoir voté les statuts fédéraux proposés par la gouvernance en mars 2023 ?

Cette commission a été établie sans consultation du Comité Directeur (qui est compétent sur ce sujet) et ne comprenait qu’une présidente de Ligue, Ligue qui ne contenait ni CID, ni CODEP.

Début juillet, les présidents de Ligues, de CID et de CODEP (dont certains ont été oubliés dans l’envoi) découvraient un « projet transitoire de répartition des compétences techniques relatif à l’organisation et à la coordination des actions de formation et de perfectionnement ».
Ce projet a été adopté par le seul bureau fédéral, sans qu’il en avertisse son Comité Directeur alors que des changements majeurs auraient nécessité une assemblée générale extraordinaire et que certains points étaient non conformes au règlement intérieur de la CSDGE.

Devant ce déni de démocratie et cet autoritarisme, un certain nombre de présidents de Ligue et de CID ont déposé un recours préalable gracieux auprès du président fédéral. Ce recours permet de souligner concrètement les nombreuses irrégularités du projet transitoire, qui ne respecte ni les statuts, ni le règlement intérieur de la FFAAA. Ce recours sollicite donc son retrait immédiat. Celui-ci a été envoyé le 24 août et reste, pour le moment sans réponse (https://www.espritaiki.fr/recours-prealable-contre-le-projet-transitoire-de-repartition-des-competences-techniques/).

Au-delà de l’aspect juridique, la gouvernance actuelle et son président ont montré, une fois de plus leur mépris pour les organes décentralisés et les territoires.

La liste Esprit Aïki vous appelle à voter pour elle :

– afin qu’elle rétablisse un fonctionnement démocratique, respectueux des pratiquants, des clubs, des organes territoriaux et de tout ce qui compose la FFAAA, qu’elle mette un terme aux querelles de clochers nourries par la gouvernance actuelle et qu’elle puisse remettre au centre des préoccupations fédérales l’aïkido, ses pratiquants, ses enseignants et ses clubs ;
– afin qu’elle soulage les acteurs de terrains qui ne pourront continuer à résister à la technocratie fédérale une olympiade de plus et qui finiront par plier sous le poids de la gouvernance ;
– afin qu’elle co-construise une organisation territoriale avec tous les acteurs et non avec seulement quelques personnes « bien choisies » dans une commission : présidents de Ligue, de CID, de CODEP, présidents de clubs, enseignants… Une telle organisation est un enjeu majeur de la prochaine olympiade et la première étape vers une fédération où les clubs et les pratiquants n’auront plus l’impression d’avoir été abandonnés par leur fédération.